Collectif Soignants Résistants 69
@ :
soignantscitoyensdetresse@gmail.com
Monsieur le Président
de la République
Emmanuel Macron
Lyon le 20 septembre 2021
Lettre
ouverte: Interrogations au sujet de la loi du 5 août et de son application
Copie :
Ministre des Solidarités et de la Santé, députés, sénateurs, HAS, ARS, chefs de
services, DRH, médias...
Monsieur le Président de la
République,
Nous sommes un collectif de
salariés soignants et non-soignants qui souhaitons porter à votre connaissance
de multiples interrogations restées à nos yeux sans
réponse, concernant la loi du 5 août et
son application au sein de nos établissements de
soins. Cette loi a été votée en extrême urgence avec pour
objectifs : protéger les patients, notamment les
plus fragiles, et freiner la diffusion de la Covid-19. Néanmoins,
cette loi nous apparaît infondée au vu des dernières données scientifiques et
médicales, qui rendent obsolètes plusieurs de ses articles.
De ce fait, nous considérons que
l’application rigide de la loi du 5 août, porte non
seulement atteinte à la célèbre devise de notre
République, inscrite sur le fronton de toutes les mairies, mais n’optimise pas
l’atteinte des objectifs de cette loi.
Ce courrier est une lettre
ouverte adressée par les membres du collectif à leurs supérieurs hiérarchiques,
aux personnes chargées de l’application de la loi, aux instances décisionnelles
et aux médias. Le choix des destinataires repose sur le fait qu’il est
légitime pour nous de nous interroger et d’interroger, mais également de
défendre notre honneur, notre dignité, dans ce contexte où nous avons été
diabolisés publiquement par les dirigeants politiques et stigmatisés au sein
même de certains services de soins, après avoir été applaudis : héros un jour,
parias un autre. En effet, les autorités ont accusé publiquement les opposants
à la loi du 5 août « d’irresponsabilité et d’égoïsme » [1] d’être
un « magma d’antivax, d’anti-sciences, anti-État » [2] quand
ils manifestent dans la rue. De même, des pressions à nos yeux illégales et le
non-respect du secret médical ont pu être observés au sein de certains
établissements.
Voici le
fruit de nos réflexions, considérations, et interrogations restées sans
réponse :
1. Une partie de la
population, dont nous faisons partie, trouve la loi du 5 août obsolète compte
tenu des derniers rapports scientifiques et médicaux.
Les sanctions prévues par la loi
sont extrêmement violentes, inutiles, voire dangereuses dans la lutte contre
la pandémie. Voici nos arguments appuyés par des références
scientifiques :
·
Empêcher de travailler une personne non-vaccinée
alors même qu’elle peut prouver qu’elle n’est pas contaminée par un test
diagnostic (PCR, Test Antigénique, Auto-test), ne va aider en rien à
l’éradication de la pandémie. De plus, suspendre ne serait-ce qu’une partie du
personnel exacerbe le sous-effectif alors même qu’il semble toujours
difficile de recruter des soignants. D’après les chiffres du 14 septembre,
10% des employés des EHPAD ou établissements de santé, soit des centaines de
milliers de personnes, n’avaient reçu aucune dose de vaccin [3].
·
Affirmer qu’une personne vaccinée contre la
Covid-19 est protégée et qu’elle protège les autres est une assertion qui était
peut-être vraie il y a quelques mois, mais qui perd de plus en plus de sa
crédibilité avec l’arrivée des nouveaux variants du virus SARS-Cov2. En
réalité, cette assertion en comprend deux :
Assertion
1 : « le vaccin protège ». Ceci est en grande partie vrai dans ce
sens qu’il protège une bonne partie les individus des formes graves de la
maladie, ce qui peut être vérifié par le rapport non-vaccinés/vaccinés en soins
critiques. Ceci est très médiatisé et ne fait pas l’objet de polémiques.
Toutefois, ce rapport risque de suivre la même dynamique que les pays (Israël,
Royaume Uni, Islande) qui avaient commencé la vaccination plus tôt que la
France. A titre d’exemple, 59% des patients hospitalisés le 13/08/21 pour cas
sévère ou critique en Israël étaient vaccinés [4].
Assertion
2 : « les vaccinés protègent les autres ». Cette assertion
est logiquement indépendante de la première car on peut très bien ne pas avoir
une forme sévère mais être malgré tout infecté et contaminant. De plus,
l’assertion 2 perd de sa véracité car l’efficacité des vaccins a
drastiquement baissé à partir du mois de juillet, chose que les médias et les
rapports officiels omettent de mentionner. Pourtant ceci est visible
autour de nous car de nombreux vaccinés contractent la maladie. Ceci est
corroboré avec des rapports très récents dans d’autres pays :
-
Aux Etats-Unis : l’efficacité des
vaccins au mois de juillet a été de 42% pour Pfizer et de 76% pour Moderna [5]. Une
étude montre une efficacité pour le vaccin Pfizer qui chute de 88% le premier
mois après la 2ème dose à 47% à plus de 5 mois après la 2ème
dose, ainsi qu’une baisse d’efficacité intrinsèque spécifiquement sur le variant
Delta par rapport à d’autres variants précédents de 91% à 75%[6]. Parmi
les professionnels de santé dont 57% d’infectés étaient vaccinés avec 2 doses,
l’efficacité du vaccin Pfizer fût de 65.5% en juillet [7]. Au
niveau de la charge virale, les vaccinés et les non-vaccinés avaient des
charges virales similaires en juillet [8].
-
En Israël : en étudiant la charge
virale chez les vaccinés infectés à la suite d’un échec vaccinal, la baisse
de contagiosité observée 2 mois après la 2ème dose du vaccin
s’estompe dans le temps pour disparaître complètement au bout de 6 mois [9]. Une 3ème
dose est par conséquent proposée, qui rebaisse la contagiosité lors d’un échec
vaccinal mais pour une durée inconnue. Une autre étude a prouvé que le
risque d’être infecté chez les vaccinés avec 2 doses augmente significativement
au bout de 146 jours, soit environ 5 mois, notamment chez les personnes de
plus de 60 ans chez qui le risque d’infection augmente d’un facteur 3 par
rapport à ceux récemment vaccinés [10].
Peut-on en déduire qu’environ la
moitié des personnes vaccinées avec le vaccin Pfizer et un quart des vaccinés
avec le vaccin Moderna, ont le droit de vivre, de travailler librement,
d’accéder aux hôpitaux, alors qu’ils seraient potentiellement
contaminants ? Les soignants ont
été formés à la prise en charge des patients contaminés et contaminants et
s’ils ont le matériel nécessaire savent ce qu’il faut faire pour protéger les
patients et eux-mêmes. Toutefois, les patients mêmes et leur accompagnants au
vu de ces données seraient-ils donc susceptibles de propager la maladie au sein
de l’hôpital, et de contaminer d’autres patients ? Par conséquent, n’y
aurait-il pas une rupture d’égalité manifeste entre une personne vaccinée
potentiellement contaminante qui possède tous les droits élémentaires et une
personne non-vaccinée avec un test négatif, donc non contaminante, qui ne
possède pas ces mêmes droits élémentaires ?
Les non-vaccinés n’ont commis
aucun délit. Ils se font tester régulièrement et ne représentent aucun danger.
Quelles seraient leurs fautes ? Le fait de se poser de nombreuses
questions restées sans réponse ? De conserver une certaine curiosité
intellectuelle ou d’avoir l’esprit
critique ? Le besoin de savoir et de comprendre pour justement
donner un consentement libre et éclairé ?
Laisser des soignants qui n’ont
pas compté leurs heures supplémentaires sans aucun revenu pendant un temps
indéfini, nous paraît très cruel et injuste (300h pour certains sans respecter
le code du travail pour maintenir leur mission de soin !). Est-ce ainsi
que la France récompense ceux qui ont mis leurs vies en danger dès la première
vague, conformément à leur engagement (parce qu’il manquait de matériel de
protection) ? C’est du jamais vu,
sous la 5ème République qui a toujours garanti un revenu minimum à
tout citoyen.
Les vaccins actuellement
disponibles sont encore en phase III d’essai clinique jusqu’à 2022-2023. Les
vaccinés doivent normalement signer un consentement libre et éclairé selon les
conventions internationales supérieures à la loi nationale. Avec la loi du 5
août, ce consentement reste-t-il encore libre et éclairé ?
2. Nous souhaiterions
soumettre cette 2éme partie à l’attention des spécialistes :
infectiologues, virologues, immunologistes, réanimateurs, généralistes.
Des experts, SANS CONFLITS
D’INTÉRÊT avec l’industrie des vaccins, tests PCR ou médicaments anti-covid-19,
qui seraient susceptibles de lever le doute, la crainte, dans beaucoup d‘esprits.
·
Anticorps facilitateurs possibles : Une
étude récente [11]
a montré par modélisation cellulaire que les vaccins élaborés à partir de la
souche initiale du virus peuvent engendrer des anticorps facilitateurs chez les
personnes exposées au variant Delta, ce qui pourrait rendre la maladie plus
grave chez certains vaccinés. Qu’en est-il dans la vie réelle ? Les courbes de
mortalité en Israël, Royaume-Uni et Islande sont inquiétantes car la mortalité
liée au Covid-19 est plus élevée actuellement avec des vaccins, que l’année
dernière à la même période sans vaccin.
·
Chiffres de la pharmacovigilance inquiétants
: même si un effet secondaire grave donné est très rare, il y a une multitude
d’effets secondaires. Selon le rapport de l’ANSM [12]
25% d'effets indésirables graves [13] ont été
relevés sur un total de 84 501 effets indésirables dans les suites de 89,3
millions d’injections [14] ce qui
est inhabituellement élevé pour un vaccin. L’imputabilité n’est pas démontrée,
mais elle n’est pas infirmée non plus. Cela peut prendre plusieurs années pour
la prouver. Un exemple est la narcolepsie pouvant apparaître plusieurs mois à
la suite du vaccin Pandemrix administré en 2009 contre la grippe H1N1, chose
prouvée seulement en 2013 [15]. La
preuve de l’imputabilité sera d’autant plus difficile que souvent elle n’est
même pas recherchée par l’absence d’autopsie systématique [16] et par
le changement en cours de route des critères d’imputabilité de l’ANSM [17].
·
Le risque absolu pour les « vaccins » et la
maladie : pourquoi les publications sur la sécurité des vaccins [18]
n’évaluent-elles pas le risque absolu ? Celui de la vaccination (risque
relatif multiplié par ≈75% de
vaccinés) et celui de la maladie (risque relatif multiplié par 3.5 millions de
malades / population de 67 millions ≈5%
de malades lors d’une vague). Car une campagne de vaccination ne couvre
manifestement qu’une seule vague épidémique. Si le risque absolu était pris en
compte, la balance bénéfice/risque pourrait être modifiée d’un facteur 75/5 =15
!
·
L’immunité naturelle pourrait durer plus de 6
mois : Les guéris de la Covid-19 peuvent développer une immunité naturelle
(anticorps + mémoire des cellules B et T) qui peut durer bien au-delà de neuf à
onze mois [19].
D’autre part, des personnes ayant eu la maladie peuvent présenter un test
faussement négatif, ainsi que des personnes saines peuvent présenter un test
faussement positif. Comment alors justifier, l’obtention du passe sanitaire
pour six mois lorsque seul un test positif est présenté ? Est-ce de la
médecine fondée sur les preuves ou de l’administratif fondé sur l’arbitraire ?
Pourquoi ne pas effectuer la sérologie de l’intégralité du personnel
indépendamment du schéma vaccinal ? Pourquoi ne pas recommander une dose
de vaccin uniquement aux soignants en contact avec les patients qui n’ont pas
d’anticorps avec des corrélats suffisants ?
·
La balance bénéfice/risque de la vaccination
des immunisés : une étude en vie réelle a montré qu’une personne avec
une immunité naturelle n’a aucun bénéfice avec le vaccin en termes de risques
de contamination par rapport aux vaccinés [20]. Pour
ces personnes-là la balance bénéfice/risque est discutable. En effet, il existe
d’une part le rapport bénéfice/risque global au sein d’une certaine population
et le bénéfice/risque pour une personne donnée en fonction de son état de
santé. Pourquoi proposer malgré tout une dose de vaccin aux personnes ayant
déjà des anticorps naturels ?
·
Au sujet des décès de la population active :
Pourquoi ne conteste-t-on pas l’imputabilité des décès dans les suites de la
covid-19 de la même manière que l’imputabilité des effets indésirables dans les
suites des vaccins ? Pourquoi ne médiatise-t-on pas le fait que l’âge moyen des
personnes décédées de la Covid-19 est au-dessus de 80 ans ? Où le fait qu’il n’y a eu aucune hausse de la mortalité
toutes causes de la population de moins de 65 ans en 2020 selon l’INSEE [21]?
·
La contamination des patients dans
l’environnement hospitalier :
Y a-t-il une recherche scientifique pour
estimer le risque qu’un hospitalier non-vacciné contamine un patient à
l’hôpital ?
Est-ce vraiment la principale source de
contamination ?
Qu’en est-il des soignants vaccinés qui
attrapent malgré tout la Covid-19 ?
Qu’en est-il des non-soignants qui n’ont
pas de contact avec le patient ?
Qu’en est-il
de la contamination entre les patients qui partagent la même chambre par
exemple?
·
La contamination par les asymptomatiques
respectant les recommandations (gestes barrière...) : Les patients
covid-19 asymptomatiques sont en général minoritaires (<20%). Lors d’un
screening d’une population totale [22] on n’a
trouvé aucun cas de contagion des proches de trois cents asymptomatiques qui
ont respecté les gestes barrières [23]. L’ARS
demandait aux soignants Covid+ de venir travailler en l’absence de symptôme
parce qu’il est fort possible que les asymptomatiques ne soient pas contagieux
lorsque les gestes barrière sont respectés. Plutôt que de faire une ségrégation
selon l’état vaccinal qui est erroné, pourquoi ne pas se baser sur la présence
des symptômes et la réalisation de test ? Pourquoi ne pas généraliser
les tests salivaires afin d’éviter un retard de diagnostic ?
·
Traitements précoces et pistes alternatives
non assez évalués : Qu’en est-il des traitements précoces administrés dès
les premiers symptômes, en ambulatoire, lorsque la maladie ressemble à une
maladie bénigne ?
-
L’ivermectine : selon une méta-analyse
récente [24] il y a
une certitude modérée pour une réduction de la mortalité de 62% grâce à
l’Ivermectine [25].
Sa toxicité est extrêmement faible [26].
Selon la base de données VigiAccess de l’OMS, sur 3.7 milliards de doses
prescrites en 30 ans, il y a, en date du 18/09/21, 5 653 effets indésirables ce
qui correspond à un risque de 0,0001%.
-
La vitamine D : la dernière méta-analyse
prouve qu’une carence de vitamine D augmente le risque de contamination par 3
et le risque d’une maladie sévère par 5 [27].
Pourquoi n’y a-t-il pas d’étude comparative sur l’efficacité de la vitamine D
versus le vaccin anti-covid-19, sachant que les effets antiviraux et
anti-inflammatoires de la vitamine D en cas de virus respiratoire ne dépendent
pas des variants ?
-
L’hydroxychloroquine : les seuls éléments
prouvés sont que cette molécule ne donne pas de résultat significatif en phase
tardive d’hospitalisation [28] et/ou
lorsque la dose dépasse le seuil de toxicité [29] et/ou
lorsque l’étude manque de puissance statistique à cause d’un effectif réduit [30] (arrêt
de deux études importantes après inclusion de seulement 20% de l’effectif prévu
avec pourtant des signaux positifs sur la mortalité !).
Nous savons
que l’hydroxychloroquine donne des résultats très encourageants en phase
précoce : 30 des 31 études avec des signaux positifs, comprenant deux grandes
cohortes de 7 300 [31] et
8 300 [32]
patients montrant une réduction significative de la mortalité de 70% seule et
83% en bithérapie. Quant à sa toxicité ultramédiatisée, 291 effets
indésirables graves notamment cardiaques ont été enregistrés en France en 2020
lorsqu’elle fut utilisée chez des malades Covid-19 [33]. Mais
l’on sait que la maladie elle-même donne des effets indésirables similaires.
Pour comparaison, 21 125 effets indésirables graves, soit 72 fois plus, dans
les suites des vaccins anti-covid ont été observés chez des individus sains [34] mais
aucune alerte de toxicité n’a été lancée.
Malgré des signaux très positifs
d’efficacité des traitements précoces contre la Covid-19 :
Aucun essai
randomisé n’a été réalisé en phase précoce de la maladie, sur un grand effectif
(des milliers de patients par bras) pour avoir la puissance statistique
nécessaire et avec une méthodologie irréprochable avec l’une de ces 3 molécules.
Pourquoi ?
·
Les médecins réanimateurs sont davantage
médiatisés que les médecins traitants : les réanimateurs voient
uniquement une partie de la problématique à savoir les cas sévères observés
majoritairement chez les patients fragiles et/ou en cas d’échec thérapeutique.
Pourquoi ne pas médiatiser les médecins traitants qui voient l’ensemble de la
population, observent aussi bien les succès thérapeutiques que les effets
indésirables des vaccins ? Et comment se fait-il qu’en début de pandémie
les médecins traitants aient été complètement sortis du circuit ? Quelle
aberration ! La consigne était : « restez chez-vous et prenez du Doliprane
».
·
Les vaccins à base de virus inactivé (CoronaVac) ne sont pas reconnus en France : pourtant ils ne semblent pas être inférieurs en terme
d‘efficacité sur les formes graves de Covid-19 par rapport aux vaccins
actuellement disponibles [35].
Ces vaccins utilisent une technique traditionnelle pour laquelle il y a
plus de recul. Pourquoi ne sont-ils pas reconnus pour le schéma vaccinal ?
·
Mutations futures inconnues : Pourquoi
créditer un produit expérimental comme définitivement efficace pour soi ou
autrui, sachant que le virus présente de multiples mutations chaque mois ? Cela
ne pourrait-il pas contribuer à entretenir l’épidémie au sein même des
établissements de soin en donnant un faux sentiment
de sécurité ?
·
Certains
hospitaliers non-vaccinés souhaiteraient se porter volontaires pour participer
à des essais cliniques sur les traitements précoces et la prévention de la Covid-19 :
il est indispensable pour la science d’avoir un
groupe témoin non-vacciné. Est-ce envisageable ? Y aurait-il des moyens
financiers pour une telle recherche, sachant qu’accroître la connaissance est
l’un des objectifs d’un centre hospitalo-universitaire ?
·
De nouveaux paradigmes
apparaissent depuis le début de la pandémie, nous vivons un véritable
chamboulement civilisationnel :
-
On expose les enfants et les plus jeunes à des
risques inconnus à long terme pour sauver les personnes âgées.
-
Les médias présentent
les traitements n’ayant pas fait l’objet d’études exhaustives comme des
traitements inefficaces malgré les signaux préliminaires positifs. N’est-ce pas
une erreur d’interprétation de tests statistiques que de considérer l’absence
de preuve comme la preuve de l’absence d’efficacité [36] ?
-
On renonce à l’idée de soigner un malade d’une
maladie potentiellement mortelle sous prétexte que les soins potentiels, avec
des risques minimes ou maîtrisés depuis des décennies, n’ont pas été validés
par le « gold standard ». Pourquoi la vitamine D
n’est-elle pas utilisée de manière systématique comme prévention et traitement
de la Covid-19 selon une recommandation de l’Académie de Médecine [37]?
Est-ce compatible avec la formule traditionnelle « prodiguer des soins »
(prodiguer = dépenser quelque chose sans compter) ? Certains médecins
traitants déplorent qu’ils soient abandonnés et sortis du circuit de soins, que
l’on ne tienne pas compte de leur expérience, que leur mission de soignant soit
dévoyée [38].
3. En conclusion et compte
tenu de l’évolution des données scientifiques :
·
Pourquoi imposer
l’obligation vaccinale dans de telles conditions? N’est-il pas temps de
revoir cette loi ?
·
Nous exerçons des professions où l’humain est au
cœur de nos préoccupations : l’histoire a montré
parfois le courage de certains à oser remettre en question des lois injustes.
·
Les établissements de soins déjà en flux tendu
pour la plupart et cela depuis longtemps, sont-ils prêts à repousser des
interventions, fermer encore des lits, etc… alors que les soignants sont prêts
à continuer à se faire tester pour poursuive leur mission de soins ?
·
Ceux que l’on a envoyés au front sans
protection, que les citoyens ont applaudis, se retrouvent aujourd’hui en
situation de grande précarité. Ceux parmi les grévistes qui ont été bons pour
être assignés le 14 septembre par manque de personnel, ont été suspendus le 15
septembre. Ont-ils mérité de se voir appliquer
la plus grave sanction disciplinaire en étant suspendus, sans salaire ?
·
Est-ce ainsi que la France exprime sa
reconnaissance à ces corps de métier déjà si maltraités ? Car ne nous leurrons
pas, il y a dans cette situation, au mieux de la maltraitance, au pire de la
cruauté et du mépris pour les sacrifices consentis tous les jours par les
soignants.
·
Pensez-vous faire naître ainsi de nouvelles
vocations ?
·
Est-ce digne d’un pays comme le nôtre ?
Monsieur Le Président nous sommes
conscients de la longueur de ce courrier nécessaire pour partager et acter les
évènements des dix-huit derniers mois. Mais la situation actuelle est inédite
au pays des droits de l’homme. Nos libertés fondamentales acquises depuis
plus d’un siècle ne peuvent être bafouées et remises en question.
Nous terminerons sur cette
déclaration que vous avez faite, sauf erreur de notre part sur Twitter en
décembre 2020, qui nous permet d‘espérer : « Je l’ai dit, je le répète :
le vaccin ne sera pas obligatoire. Ayons confiance en nos chercheurs et
médecins. Nous sommes le pays des Lumières et de Pasteur, la raison et la
science doivent nous guider. »
Nous espérons votre bienveillance, votre compréhension, et vous prions
d’agréer, l’expression de nos respectueuses salutations.
« Nous avons la responsabilité morale de désobéir à une
loi injuste »
Martin Luther King.
Le Collectif Soignants Résistants 69
Références bibliographiques
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https://www.journalofinfection.com/article/S0163-4453(21)00392-3/fulltext
12.
En date
du 2 septembre 2021 :
13.
Dont plus
de 1 000 décès selon le bulletin SPILF-InfoVac du 26/08/21 : https://www.infectiologie.com/UserFiles/File/groupe-prevention/covid-19/20210826-nl-n22.pdf
14.
Soit
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Déclarations du Dr. Schirmacher,
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Rapport
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CoronaVac
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NEJM, 7/07/21 :
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2107715
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https://www.bmj.com/content/311/7003/485
37. En date du 22/05/2020 :
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Témoignage du Dr JJ Erbstein publié dans son
livre « Je ne pouvais pas les laisser mourir !», JDH Editions, 2020 :
Courbes de mortalité dans les
suites de la Covid-19 au Royaume Unis et en Israël
https://www.worldometers.info/coronavirus/country/uk/
https://www.worldometers.info/coronavirus/country/israel/
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