Collectif Soignants Résistants 69 Lyon le 8 décembre 2021
@ :
soignantscitoyensdetresse@gmail.com
Monsieur le Président
de la République
Emmanuel Macron
Lettre
ouverte n°2 : Interrogations au sujet de la loi du 5 août et de son application
Copie :
Ministre des Solidarités et de la Santé, députés, sénateurs, HAS, ARS, médias
Monsieur le Président de la
République,
En tant que
collectif d’agents hospitaliers soignants et non-soignants, nous vous avons
envoyé une lettre ouverte en date du 20 septembre en
vous interpellant au sujet de la loi du 5 août et son application au sein de nos établissements de soins [1].
Nous vous remercions pour l’accusé de réception effectué par votre équipe chargée de la
correspondance et sommes
toujours dans l’attente de réponse à nos multiples questions. Nous nous
permettons par la présente de porter à votre attention les dernières
informations scientifiques et médicales qui remettent en cause avec encore plus
d’acuité le fondement de la loi du 5 août et son application.
Des études
approfondies confirment maintenant ce que nous avions déjà suggéré dans notre
courrier du 20 septembre, à savoir que les vaccins anti-Covid-19 actuels ne
limitent pas la transmission du virus, donc on ne peut plus en
toute logique scientifique invoquer l’avantage collectif de la vaccination [2].
L’obligation vaccinale des agents hospitaliers dans le but de protéger les
patients, ne serait-elle caduque ?
Dans ce contexte, le passe sanitaire accordé aux personnes vaccinées
n’est-il pas une fausse sécurité ? En effet, les courbes d'incidence des
tests Covid positifs [3] dans des
pays limitrophes avec un taux des primo-vaccinés proche de celui de la France
(Allemagne : 75.6%, Belgique : 86.2%, France : 78.1%) [4]
illustrent parfaitement l’inefficacité d’un passe sanitaire fondé sur la
vaccination : les courbes d’incidence sont plus élevées que l’année dernière à
la même période. La France ne risque-t-elle pas d’avoir une nouvelle vague
épidémique de la même ampleur ?
Si le bénéfice d’une vaccination de masse semble se limiter à protéger
chaque individu d’une forme sévère de la maladie, qu’en est-il des risques ? Nous nous interrogeons sur les choix des agences de
régulation dans leur mission de pharmacovigilance pour les vaccins
anti-Covid-19:
·
Pourquoi l’ANSM pratique-t-elle une analyse
approfondie uniquement dans le cas des décès chez les patients de moins de 50
ans et laisse-t-elle inexplorées les causes des 96% des décès observés
au-dessus de 50 ans [5]?
Quid d’une personne au-dessus de 50 ans sans comorbidités qui présente une
mort subite dans les 2-3 semaines suivant la vaccination : son décès
n’est-il pas digne d’intérêt médical et scientifique ? Est-ce une
pharmacovigilance exemplaire comme on nous l’a promise ? Et même en
dessous de 50 ans, parmi les 36 décès constatés avant le 26 août 2021, on note
16 décès de cause inconnue après analyse approfondie, soit 44.4% des décès
analysés. Or, bien qu’une cause inconnue ne puisse pas incriminer la
vaccination, elle ne peut pas l’exclure non plus : le doute est par
conséquent parfaitement légitime. Au lieu de déclarer qu’il n’y a aucun décès avéré
dû à la vaccination [6]
ne serait-il pas plus juste de déclarer que la létalité des vaccins est inconnue
?
·
L’agence de régulation américaine FDA semble
utiliser la même transformation d’une information inconnue en certitude pour
conclure que les décès observés dans les suites de la vaccination ne sont pas
imputables à la vaccination, lors de l’analyse après 6 mois de suivi de l’étude
initiale de Pfizer [7].
Toutefois, dans cet essai randomisé la FDA relève 21 décès toutes causes dans
le groupe des vaccinés et 17 décès toutes causes dans le groupe placebo, soit une
surmortalité chez les vaccinés en données descriptives de (21-17) / 17 = 23.5%.
La réduction grâce au vaccin du taux de décès ou de forme sévère imputable à la
Covid-19 ne semble pas être contestée dans la vie réelle car ce taux est plus
faible chez les vaccinés pendant 6 mois après la 2ème dose de vaccin [8].
Toutefois, les signaux sur la mortalité toutes causes ne sembleraient-ils pas
être plutôt en défaveur de la vaccination de masse? Pour évaluer l’impact de la
vaccination de masse dans la vie réelle, ne faudrait-t-il pas compter les décès
toutes causes au domicile, urgences cardiologiques, soins palliatifs,
etc., et non pas se focaliser uniquement sur les malades Covid-19?
· Sans
même évoquer les décès, il a été démontré que, par rapport à une population non
vaccinée et non infectée, la vaccination anti-Covid-19 multiplie par 3 le
risque relatif d’un effet indésirable comme la myocardite, tandis qu’une
infection au Covid-19 multiplie par 18 ce même risque [9]. Ces
résultats sont interprétés par les autorités comme une balance bénéfice-risque
qui penche vers le bénéfice. Toutefois, ces résultats ne prennent pas en compte
une information récente, à savoir que la durée de protection du vaccin est très
courte (5-6 mois) ce qui correspond à une seule vague épidémique. La proportion
d’infections sur une vague épidémique pouvant être estimée à environ 5.2% (3.5
millions d’infections/67 millions d’habitants) est environ 15 fois plus faible
que la proportion des vaccinés (78 % en France). Ainsi, l’incidence des
myocardites augmentera par rapport à l’incidence normale (sans vaccin et sans
maladie) de (3 – 1) * 75% = 150% à la suite de la vaccination de masse et de
(18 – 1) * 5% = 85% à la suite d’un pic épidémique et tous les 6 mois le
problème se reposera à nouveau. La répétition même des doses de vaccin pourrait
augmenter davantage le risque de myocardite/péricardite car la 2ème
dose de vaccin à ARNm présente déjà un risque 5 fois supérieur de
myocardite/péricardite par rapport à la 1ère dose chez l’adolescent [10]. Ne
faudrait-il pas réévaluer la balance bénéfice-risque d’une vaccination de
masse et à vocation répétitive ?
· Que
penser de l’alerte donné par un cardiologue concernant la hausse inattendue
d’un score de prédiction de syndrome coronaire aigu à 5 ans (PULS) qui,
pour la patientèle étudiée, passe de 11% à 25% sur une durée d’au moins 2,5
mois après la vaccination [11] ?
·
Les observations cliniques corroborées avec les
analyses approfondies des paramètres biologiques des personnes vaccinées contre
la Covid-19 ont été publiées à notre connaissance uniquement pour les vaccins à
virus inactivé. Les doses utilisées pour ces vaccins sont de 4µg alors que
celles utilisées pour les technologies ARNm s'échelonnent de 10 µg à 100 µg. A
ces doses de 4 µg, ces travaux de recherche rejoignent certaines alertes de l’ANSM
en ce qui concerne les effets indésirables post-vaccination: déséquilibre
du diabète, troubles de la coagulation, et notamment, une possible baisse de
l’immunité virale pendant les 28 jours qui suivent la vaccination [12]. L’ANSM désigne une nosologie sous l’item «
sensibilité accrue au covid » dans ses rapports, mais elle ne
fournit aucune étude à notre connaissance, ni ne propose ce niveau d’expertise
et de preuve sur cette période de risque accru de faire un covid grave dans les
28 jours suivant la vaccination. Une baisse du nombre de lymphocytes, pouvant
être liée aussi bien à une réduction de l’immunité qu’à une redistribution des
lymphocytes, avait été également évoquée dans une étude de phase 2 du vaccin
Pfizer [13]
financée par le fabricant.
En tant que président de la
République vous êtes le garant du respect du principe de précaution lors de la
mise en place d’une nouvelle thérapie, notamment quand elle s’adresse à tous, y
compris à des personnes en bonne santé sans risque particulier de décéder de la
Covid-19. Le principe de précaution n’implique-t-il pas que tout fabricant
d’une nouvelle thérapie prouve l’innocuité de la thérapie plutôt que
demander aux citoyens de démontrer son danger ?
D’autre part,
des nombreuses études montrent que l’immunité naturelle acquise à la suite à
une infection au Covid confère une protection robuste, pour une durée bien
au-delà de 6 mois et qu’en comparaison avec la vaccination, cette immunité
naturelle est plus forte [14].
Pourquoi ne pas prendre en compte cette nouvelle information et prolonger
au-delà de 6 mois le passe sanitaire pour les personnes concernées ?
Pourquoi ne pas tenir compte d’une manière plus générale d’une sérologie
positive alors que des nouvelles études nous donnent déjà des seuils de
corrélats efficaces [15] ?
A l’aube d’une
nouvelle vague épidémique l’hôpital est-il prêt, alors qu’entre 5 et 20% de
lits ont été récemment fermés par manque de personnel [16]? Dans ce contexte, notre demande d’abrogation
de la loi du 5 août et de réintégration des soignants suspendus ne serait-elle
pas une solution à la pénurie des soignants ?
Dans l’espoir d’une réponse de votre part, nous vous
prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de nos
respectueuses salutations.
Le Collectif Soignants Résistants 69
[1]
https://soignants-resistants-69.blogspot.com/2021/11/collectif-soignants-resistants-69.html
[2] Singanayagam A, The Lancet,
29/10/21: https://doi.org/10.1016/S1473-3099(21)00648-4
[3]
https://www.worldometers.info/coronavirus/
[4]
https://fr.euronews.com/2021/01/14/covid-19-le-point-sur-la-vaccination-en-europe-pays-par-pays
[5]
Enquête de pharmacovigilance vaccin Pfizer – BioNTech Comirnaty, Rapport n°18, 2/07/21-26/08/21,
page 20,
https://ansm.sante.fr/uploads/2021/09/24/20210923-covid-19-vaccins-cominarty-pfizer-rapport-18.pdf
[6]
https://www.liberation.fr/checknews/olivier-veran-peut-il-affirmer-quil-ny-a-aucun-deces-imputable-a-la-vaccination-contre-le-covid-19-en-france-20211025_WUX4X43XIVEUJK4IVVSVSMMOBQ/
[7] Rapport FDA vaccin COMIRNATY BioNTech,
page 23, 8/11/21: https://www.fda.gov/media/151733/download
[8] Nordström P, SSRN, 25/10/21 :
https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3949410
[9] Barda M, N Engl J Med,
16/09/21 : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2110475
[10] Foltran D, Eur Heart J, 26/11/21: https://academic.oup.com/ehjqcco/advance-article/doi/10.1093/ehjqcco/qcab090/6442104
[11]Gundry SR, Circulation, 8/11/21:
https://www.ahajournals.org/doi/abs/10.1161/circ.144.suppl_1.10712
[12] Liu J, Cell Discovery,
26/10/21 : https://doi.org/10.1038/S41421-021-00329-3
[13] Walsh EE, N Engl J Med, 14/10/20:
https://doi.org/10.1056/NEJMOA2027906
[14] Kojima N, The Lancet, 08/11/21:
https://doi.org/10.1016/S1473-3099(21)00676-9
[15]
Dimeglio C, J Infect, 20/09/21 :
https://doi.org/10.1016/j.jinf.2021.09.013
[16]
https://www.huffingtonpost.fr/entry/hopital-pourquoi-un-lit-sur-cinq-est-ferme-dans-le-public_fr_6178e83ae4b079111a5e264e
Bonjour,
RépondreSupprimerMoi Richard et ma compagne Françoise sommes comme vous des soignants suspendus vous avez visité mon site : https://textup.fr/599532Xu.
Il y a eu un "bug" pendant quelques jours, je pensais que ce site avait été supprimé ! un peu parano le gars ... ils ont juste supprimé la vidéo you tube de témoignage. Depuis je l'ai reposté sur crowbunker et j'ai créé un nouveau site internet.... un peu vite manifestement!
Pour info et éventuellement contact email : franric@protonmail.com
La vidéo : https://crowdbunker.com/v/93ttFhDUSz
L'autre site : https://santeouvrelesyeux.jimdofree.com/?preview_sid=875370
On est en contact avec un collectif "Citadel" : https://citadel2021.info/
Pour les témoignages de soignants suspendu ici un lien : https://lesessentiels.org/qui-sont-ils/amandine/
J'ai plusieurs chaine télégram. J'y ai mis un Flyer très sourcé avec de nombreux QRcodes pour voir sans effort 9 vidéos majeurs ...pour informer. On est dans une guerre de l'information.
https://t.me/SloganSelectCovidivoc/12
Bonne journée
Richard